Il y a des récits qui marquent les esprits, c’est le cas pour « La ligne verte » de Stephen King. Ce roman, qui nous plonge au cœur du couloir de la mort d’une prison américaine pendant la Grande Dépression, est une œuvre qui interpelle, émeut et questionne. Je vous invite à découvrir mon avis sur cette histoire poignante. Je vous partage mon ressenti, qui malheureusement n’est pas tout à fait positif. La plume de Stephen King n’ayant pas l’effet escompté sur moi.
L’histoire et les sujets forts
Stephen King, maître incontesté du suspense et de l’horreur, démontre dans « La ligne verte » sa capacité à explorer les tréfonds de l’âme humaine. L’histoire de John Coffey m’a profondément émue. Il est accusé d’un crime atroce qu’il n’a pas commis est doté d’un don surnaturel. Le récit, rythmé par les histoires vues par Paul, est une réflexion sur la justice, l’empathie et la rédemption. Les thèmes abordés sont forts, universels, et invitent à une introspection sur nos propres valeurs et préjugés.
Une plume spéciale qui divise
Cependant, mon voyage au cœur de cette œuvre a été teinté d’ambivalence et principalement en raison du style d’écriture de Stephen King. Reconnu pour sa capacité à tisser des récits captivants, sa plume, dans « La ligne verte », m’a dérouté. Son approche narrative m’a semblé trop complexe. J’ai été perturbée par la trame temporelle compliqué à bien cibler. La tension n’était pas à son comble, pourtant le sujet s’y prêtait. Le développement des personnages complexes, peut parfois sembler alambiquée et éloignée de la simplicité que je recherche dans une lecture. Ce contraste entre l’histoire profondément touchante et la manière dont elle est contée crée une expérience de lecture incertaine, selon moi.
L’éclat du film
Bien évidemment, il serait injuste de parler de « La ligne verte » sans évoquer son adaptation cinématographique. Le film, réalisé par Frank Darabont, est une réussite qui transcende le récit original. La temporalité m’a davantage plu, sûrement du fait du jeu d’acteur. Il faut dire qu’il est exceptionnel, notamment celui de Tom Hanks et Michael Clarke Duncan. Ils conférent aux personnages une profondeur émotionnelle qui amplifie l’impact de l’histoire. L’adaptation parvient à capturer l’essence du roman tout en l’enrichissant. Elle offre une expérience visuelle et émotionnelle intense. Cet éclat cinématographique rend hommage au récit de Stephen King, tout en s’affranchissant de certaines lourdeurs stylistiques présentes dans le texte.
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